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deuxième acte

ni comédie ni drame, chef d’oeuvre. travail, aboutissement de 20 ans de travail, pour parfaire le message.

meilleur film ever.

les rails à la fin c’est les crédits, personne a compris merde. quand on a posé les rails, qu’on se prépare pour la scène, le film est déjà là, dans la tête. au premier acte.

le deuxième acte, le “réel”, car le premier est en pensée, donc le précède, et donc le vrai, le “réel”.

merde, quel putain de foutu film.

oui tout est second degré mais c’est autour, c’est l’habillage pour que le propos survive. on envoie pas un homme sur la lune sans sa fusée.

la musique ! le rôle de la musique, de son absence : méta-musique. le méta-textuel le plus parfaitement maîtrisé.

et non pas un non-sens ! aucune contradiction, sauf celles dans nos têtes au premier visionnage, comme une illusion d’optique au premier regard. les personnages sont vraiment réels ! il faut le voir puis le revoir, l’analyser et faire des schémas. l’idolâtrer.

film sur le vrai drame humain : l’incommunicabilité. parasitisme voulu. et vraie performance d’acteurs, vrai film, tout est vrai.

comment je fais pour montrer ce que j’ai dans la tête et le coeur ? aux gens que j’aime que je les aime ? les beautés que j’ai à offrir ? et puis qu’est-ce qu’il y a dedans ? est-ce vraiment ce que ça semble être ?

plus important ! que préoccupations de rang 2 : me too, ia, réchauffement climatique… plus important car sinon : suicide ! isolement ! rejet !

l’ia qui bloque sur papa : transfert ! aucun “coup de pute”, machine parfaitement juste, impitoyable, apathique, à la lettre près, au chiffre près. aux humains, délégation joyeuse de l’autorité : esclaves volontaires.

votre opinion personnelle n’est pas prise en compte. car on ne peut s’y fier.

lindon joue un qui joue au moustachu qui joue à lindon qui joue au banquier.

le film que j’aurai voulu faire.

quel espoir ceci-dit : 20 ans de travail qui aboutissent.

le cri du coeur ? c’est un vrai métier parfois même plus important qu’une opération à coeur ouvert.

c’est l’alpha et l’oméga du cinéma.

c’est un koan sur pellicule.