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nura danse

dans un train versaillais nura pense

à l’éternel retour aux rapaces

aux vautours qui survolant persée

attendaient que renaisse son foie rapiécé


dans un nuage en limaille nura vaque

à zyeuter celles qui ravalent

l’arche de leurs sourcils surfilés

et s’éraille la voix par-dessus les sifflets


c’est l’abeille et le taon nura pique

plus serein que le vent plus rapide

plus mon petit liré que nura


c’est un rêve aberrant nura mange

plus qu’un ogre endormi sous ramages

et plus que l’air marin le froid