⇤ home

deux et demi

que l’on découpe cette multitude en visages, et voici qu’apparaît sa cellule originelle : la solitude

les jeux vidéo ça a un côté triste et un côté amusant. comme le bassin.


j’ai l’impression que je passe beaucoup de temps sur mon téléphone.

uncinq23

c’est le -50 % qui est triste.


en plus de perdre mon temps à jouer, j’en perds à regarder des gens à jouer. quasi autant voir plus.

j’ai vu récemment ces commentaires sous une vidéo youtube d’un streamer tft :

uncinq22

et alors c’est marrant parce que c’est pile ma situation. j’ai dû vérifier.

uncinq25

verdict : nul.


nul ? peut-être, pas réussi à keep le master sur wild rift.

départ canon en contre-sens. elo hell.

uncinq24

mais j’aurais pu…

ah oui ! j’avais dit que j’avais désinstallé. mais si !

bah mdr hein. bien mytho bien crack addict bien see u tomorrow. c’est pas sérieux de se fixer des challenges tah la volonté d’acier pour en arriver là.


par conséquent, faisons le bilan.

uncinq27

ça en fait des joujous. on va leur dire au revoir.


shadowverse j’y jouais en 3a. j’attendais ma douce. elle jouait fée, moi vampire.

la d.a. est cool mais le gameplay hs-like est inintéressant. ça dégage.


snap c’est un bon jeu. très bon même. simple mais deep, une histoire en six tours et une core mécanique incroyable. beau travail.

mais c’est un pay to win. ça dégage.


slay the spire : ascension 7 sur chaque perso.

j’ai payé ça reste. de toute façon il est bien.


linko c’est un puzzle game. une infinité de niveaux générés, style candy crush.

j’avais commencé à tester pour ma grand-mère. j’espère pouvoir en parler.


just dance… il a été tout dev en inde lol. c’est un vilain payware.

mais je veux tester la danse avec ma douce. ça reste.


les jeux riot enfin. ces putains de jeux riots. cette foutue came.

petit j’avais yu-gi-oh. “stairway to the destined duel”. je jouais full piège en essayant de trouver des easter egg. j’avais ma ds, toutes les cartes du jeu, pas d’internet. j’étais heureux.


et pourtant.

je grind pas. je rage pas. c’est con mais j’aime ça. c’est des bons jeux. et je suis un bon joueur.

on aime d’abord la sensation de s’améliorer, d’apprend.

puis le fait d’être dans d’autres bottes, même si c’est des tabis ninjas.


j’ai pas perdu mon temps pour autant. quand je joue j’active le flow.

80 % de mon cerveau s’affaire à la mécanique digitale, tandis que les 20 % restants sur un spectacle, un livre audio, une conférence, libérés du bruit des quatre cinquièmes, se gorgent et se régalent.


pourquoi je raconte ma vie ?

déjà c’est mon blog.

mais voilà où je voulais en venir : je joue tout seul.

les écrans isolent. bien que ce soit un luxe que j’aime, je ne peux pas me l’offrir en ce moment.


j’ai eu du mal à finir ce post. j’écrivais des conneries.

mais voilà : je joue parce que je jouais petit, et parce qu’on ne guérit pas de son enfance.

j’ai trouvé ça dans les commentaires d’une vidéo d’un historien du speedrun:

uncinq21

voilà.

c’est aussi bête, et aussi beau que ça.


j’en voulais aux écrans, en m’hypnotisant aux écrans, pour ne pas écrire sur les écrans.

ça commence à bien faire de creuser si profond dans la dopa-mine.

l’écran devrait être une tablette d’argile améliorée, pas un casino miniature. ces logiques bavent sur mes jeux que j’aime. sur le jeu avec un grand j.

mon jeu de l’année, mon petit goty ? uno magique.

unplugged.


aussi : du mal parce que je me voilais la face. je suis bien nul. bien moyen.

regardez-moi ça : 50 % tout fucking pile.

uncinq29

ça s’invente pas.


mais ça suffit.

la vie n’est pas une course aux achievements.

vous saviez pas ? nosq c’est pour no side quest.

“légendaire” : en jargon lol, enchaîner 8 kills sans mourir.

j’en ai eu 99.

mais vous savez ce qui est vraiment légendaire ?

uncinq28

s’arrêter avant le 100.


bon c’est pas tout mais j’ai un

jeu à terminer

sketch à écrire

guide à faire.


sur ce :

uncinq26